PERRY RHODAN n° 39
Rhodan renie Rhodan
 
Cycle
Atlan et Arkonis
 
Traduction
Ferdinand Piesen
 
Edition originale
Fleuve Noir Anticipation n° 774
 
Parution
1977
   
    PREMIÈRE PARTIE
    Le 2 juin 2044, la situation est confuse sur la Terre où règne une grande agitation. D’une part, les Francs-Passeurs de Cokaze occupent Mars et Vénus, d’autre part plusieurs voix s’élèvent contre Perry Rhodan à qui on reproche sa loi d’exception. Le parlement s’apprêtant à poser une question de confiance, le Stellarque est d’accord pour se présenter devant lui. Lors de la séance qui a lieu trois jours plus tard, un représentant du groupe africain reproche les deniers publics utilisés pour la Milice des Mutants qu’il traite d’abrutis. Cette position se retourne contre lui, surtout quand Reginald Bull met en avant une affaire dans laquelle il est impliqué. C’est à ce moment que Rhodan apprend, atterré, que Thomas Cardif a déserté.

    Perry Rhodan appelle Cokaze qui a pour objectif d’obtenir le monopole du commerce. La flotte-robot d’Arkonis se retire du Système Solaire et il demande aux Marchands Galactiques d’en faire autant. Cokaze met fin à la communication après avoir appris que Thomas Cardif l’attend sur un de ses vaisseaux. Pendant ce temps, une rumeur circule selon laquelle Rhodan aurait envoyé intentionnellement sa femme malade sur Arkonis pour s’en débarrasser. Cokaze rencontre Thomas Cardif et tous deux cherchent à abattre l’Empire Solaire. Cardif veut consulter le Grand Coordinateur, ignorant qu’Atlan est maintenant au pouvoir. Le Régent répond que les lois d’Arkonis interdisent de s’immiscer dans les affaires d’un autre Empire. Après cela, Cardif diffuse un message où il se proclame nouveau Stellarque.

    Des attentats se produisent un peu partout dans l’Empire Solaire, attisant la rancœur envers Rhodan. L’état d’exception est déclaré sur la Terre et les sénateurs convoquent le parlement en session extraordinaire. Les Francs-Passeurs sont prêts à aider l’Empire Solaire mais en échange du monopole du commerce. Plus tard, Cokaze veut faire redoubler les attentats mais Cardif lui conseille la prudence, et surtout de se méfier des mutants.

    Les mutants passent à l’action et sèment la confusion dans la flotte de Cokaze. Plusieurs équipages abandonnent leur navire, d’autres sont détruits dont le Cok I où L’Émir est venu détruire les centrales nucléaires. Cokaze change de vaisseau pour se rendre sur le Cok II et sur les conseils de Cardif fait cacher le navire au fond de l’océan vénusien.

    Malgré la confusion, Perry Rhodan est réélu Stellarque. Il donne cinq heures aux Francs-Passeurs pour quitter le Système Solaire. Cokaze décide de lancer une attaque contre la Terre, les premiers combats s’engagent. Thomas Cardif interroge deux prisonniers terriens qui à leur corps défendant révèlent qu’Atlan a pris le pouvoir. Informé, Cokaze change ses plans du tout au tout. La nouvelle est d’une telle importance que l’Empire Solaire ne l’intéresse plus. Et quand les renforts arrivent d’Arkonis, sous la forme de deux mille cinq cents croiseurs, Cokaze accepte l’ultimatum de Rhodan et se retire du système. Les deux prisonniers sont libérés.

    DEUXIÈME PARTIE
    L’attention des services de la Défense Solaire est attirée par l’Hindou Rabindranah. Il a récemment écrit un article sur le propulseur linéaire des Droufs qui s’est révélé être un canular. L’homme semble pourtant être un génie et il est recruté pour les études sur la propulsion linéaire. Des évènements inexpliqués se produisent au département de recherche n° 18 où ont lieu les études sur la propulsion linéaire. Reginald Bull soupçonne Rabindranah, ce qui éveille les soupçons de Rhodan, Bull se montrant d’habitude plutôt sympathique avec les originaux. Il s’avère qu’il a été mis sous hypnose. Trois individus sont arrêtés, ils ont utilisé une drogue arra leur conférant momentanément des pouvoirs psi, et tous trois sont liés à la société G.H.C. située au Cap. Une perquisition dans les locaux de la société permet de découvrir un télécom les liant à Cokaze.

    Perry Rhodan est informé que Thomas Cardif vit sur Archetz, le monde central des Francs-Passeurs. Celui-ci révèle à toute la galaxie qu’Atlan se cache maintenant derrière le Régent. Atlan confie ses inquiétudes à Perry Rhodan.

    Thomas Cardif est devenu l’éminence grise de Cokaze et lui conseille d’attiser les révoltes dans le Grand Empire.

    Les lunes d’un système séditieux sont brutalement détruites, mais pour Thomas Cardif c’est la preuve qu’Atlan se cache derrière le Régent. Le cerveau-robot aurait détruit directement la planète. Atual et Ortèze, les responsables de la banque centrale des Francs-Passeurs, déclenchent une inflation générale sur tout l’empire.

    L’équipe de Rabindranah a enfin mis au point un détecteur de propulsion linéaire. Rhodan déclenche le plan Attrape-mouches. Atlan place des unités-robots dans le système de Rusuma.

    Le Californie équipé du détecteur a pu repérer les trois mille vaisseaux droufs en fuite. Le détecteur est transféré sur le Drusus qui part à la rencontre des Droufs. Atlan informe Rhodan que la confusion règne dans le Grand Empire. Et quand Atlan demande le nom du responsable au Régent, celui-ci répond Rhodan, sans préciser si c’est le père ou le fils.

    Le Drusus prend contact avec la flotte des Droufs et Perry Rhodan propose un marché : il indique aux Droufs le chemin vers leur univers et en échange leur flotte doit apparaître au-dessus d’une planète pour une manœuvre d’intimidation. Arkonis retire ses unités lourdes des environs d’Archetz. Thomas Cardif comprend la manœuvre en cours et conseille à Cokaze de se retirer d’urgence du système. La flotte drouf attaque alors Archetz, et contrairement à l’accord prévu, ravage la planète. Ils sont complètement anéantis par les croiseurs-robots d’Arkonis. Perry Rhodan pense que son fils a trouvé la mort lors de l’attaque.

FASCICULES ORIGINAUX

89
Guckys große Stunde Kurt Brand 1963
90
Atlan in Not Kurt Brand 1963



AUTRES EDITIONS

     
Fleuve Noir, coll. Perry Rhodan
n° 39 (1983)
Fleuve Noir, coll. Perry Rhodan
n° 39 (1996)


© Michel Vannereux