cycle 27 : Les Tolkandiens
FASCICULE PERRY RHODAN n° 1871
 
Mission der Siganesen
La mission des Sigans
 
Auteur : Arndt Ellmer
Année de parution : 1997
 

Dans l’espoir d’obtenir des Ennox des informations sur les Tolkandiens et la position de Perry Rhodan, Reginald Bull et Alaska Saedelaere, cinq Sigans partent le 8 juin 1289 de Camelot pour la planète Mystery avec le GLADOR. Le dernier contact avec les Ennox a eu lieu en 1236.

Le 17 avril 1236, Michael Rhodan atteint la planète des Ennox avec le Drögstern d’Archetz, le croiseur du Franc-Passeur Drögwardse. Quand Rhodan lui demande pourquoi les Veego ont cessé tout contact avec les Galactiques, Philip répond que le seul but de son peuple était l’étude du Grand Vide. Les Veego pouvant maintenant s’y rendre par leurs propres moyens, ils n’ont plus d’intérêt envers les habitants de la Voie lactée. Les Veego ne sont pas non plus prêts à maintenir le contact entre la Voie lactée et les robots Androgynes au bord du Grand Vide ou les peuples d’Hirdobaan.

Quand Michael Rhodan se rend compte que tous les Francs-Passeurs à bord du Drögstern d’Archetz sont des Spécialistes de la Hanse Cosmique, entièrement sous le contrôle de la L.L.T., il abandonne sa mission et revient dans la Voie lactée.

Après quelques petits incidents dus à l’indiscipline du chef technicien David Golgar, le GLADOR atteint le système d’Enno le 14 août 1289. Les Sigans découvrent que des parties du planétarium des Ennox ont disparu et que Mystery présente des déformations hyperstructurelles. Une inversion du champ magnétique a déclenché le cycle de reproduction des Veego. Quand d’innombrables enfants veego attaquent les Sigans et essaient de les repousser par des électrochocs, Golgar se voit contraint à mettre en scène un effrayant spectacle holographique avec son robot Uri. Comme les jeunes Veego paniquent, Wilbur, Claudia, Keskidi et d’autres Ennox, dont le porteur d’activateur Philip, apparaissent. Ce dernier raconte ce que firent les Ennox après la désactivation des mondes de passage du Grand Vide.

En 1219, l’Ennox Wilbur parvient par le Raccourci sur Synkona, la première planète du soleil central du Taylfing, trois amas stellaires se chevauchant au bord du Grand Vide. L’Androgyne A-12-486 amène Wilbur sur le navire-amiral de Dor-Res Théan qui a fondé une nouvelle école sur Synkona après la destruction de l’École des Théans sur Quidor. Le Raunach reconnaît dans l’arrivant un des perturbateurs qui angoissèrent autrefois les Xophach sur Gronich mais il l’accueille quand même. L’Athuerisk du Théan est attaqué par la flotte du Raunach Axo-Nochhi Théan qui voit en Dor-Res Théan un traître car il ne considère plus les Ayindis et les briseurs de tabou comme des criminels. Wilbur demande à pouvoir se rendre sur la planète Charon II apparue dans le Parresum en remplacement de Charon après la détonation des planètes-collecteurs. 5500 Ennox se matérialisent dans le vaisseau avec lequel les Androgynes pénètrent dans le Grand Vide. Ils découvrent que Charon II dispose encore d’une étrangeté négative.

En 1222, Dor-Res Théan se rappelle les détails du complot pour assassiner Pi-Poul Théan et de la mort terrible du responsable, Darimus Théan. Le Raunach prouve devant 400 Théans qu’Axo-Nochhi a détruit une flotte des Gish-Vatachh du Damurial. Il veille à ce que son conseiller, le robot Androgyne A-12-486, reçoive le titre honorifique A-Douze Théan en reconnaissance du travail irremplaçable des Androgynes. Axo-Nochhi attaque les bases de ceux-ci. Quand ses envoyés attaquent l’astéroïde de Clyran, le jeune Raunach Kal-Deer gravement blessé rend visite à l’Ennox Tommi qui travaille ici comme cartographe. Après la mort du Raunach, Tommi l’amène à Dor-Res Théan pour que ses cendres soient mêlées à celles de Pi-Poul selon ses dernières volontés.

Philip raconte aussi que les Ennox ont étudié les mondes de passage. Ils ne peuvent par contre pas choisir le Collecteur sur lequel ils sont ensuite projetés. L’Ennox n’est pas prêt à donner des informations sur les ébranlements de structure de Mystery et la dissolution du planétarium.
 


© Michel Vannereux